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'''Il ne s'agit pas d'un outil de communication environnementale mais plutôt d'un outil d'aide à la décision dans une démarche d'éco-conception.'''
'''Il ne s'agit pas d'un outil de communication environnementale mais plutôt d'un outil d'aide à la décision dans une démarche d'éco-conception.'''
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* [Https://wiki.c3r-impact.com/index.php/Composite Le module Plastiques & Composites]
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== Présentation générale de l'outil ==
== Présentation générale de l'outil ==
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==== Se connecter ====
==== Se connecter ====
[[Fichier:Se connecter login.png|gauche|vignette|480x480px]]
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==== Une approche cycle de vie ====
==== Une approche cycle de vie ====
[[Fichier:Cycle de vie.png|gauche|vignette|481x481px|Le cycle de vie d'un produit (Source : EVEA)]]


[[Fichier:Cycle de vie.png|gauche|vignette|481x481px|Le cycle de vie d'un produit (Source : EVEA)]]




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- une méthode multi-systèmes ; prend en compte les environnants du produit et leur cycle de vie
- une méthode multi-systèmes ; prend en compte les environnants du produit et leur cycle de vie
=== <big>Ajout de données personnalisées</big> ===
Les utilisateurs ont la possibilité d'ajouter des données propres à leur entreprise dans l'outil C3R'IMPACT.
Une donnée personnalisée correspond à un résultat d'ACV issus d'une étude ACV.
Pour que les données personnalisées soient importées dans l'outil C3R'IMPACT, il faut que les résultats d'ACV soient calculés avec la méthode PEF (EF 3.0) qui donne le résultat de 16 indicateurs d'impact.
Le CT IPC n'est pas responsable de la qualité des données propres des utilisateurs.
Pour toute question concernant l'import de données personnalisées, merci de contacter Sarah LIBRERE (sarah.librere@ct-ipc.com)
==Méthodologie de l'outil==
==Méthodologie de l'outil==
La construction de l'outil C3R'IMPACT a été réalisée en conformité avec les exigences des normes ISO 14040 : 2006 et ISO 14044 : 2006.
La construction de l'outil C3R'IMPACT a été réalisée en conformité avec les exigences des normes ISO 14040 : 2006 et ISO 14044 : 2006.


Cependant, la conduite de la description du cycle de vie du produit et la conduite de l’interprétation des résultats sont de la seule responsabilité de l’utilisateur. Si un utilisateur souhaite s’assurer de la conformité avec les normes ACV des travaux qu’il a réalisés avec l'outil C3R'IMPACT, il devra réaliser une revue critique de ses travaux.
'''Cependant, la conduite de la description du cycle de vie du produit et la conduite de l’interprétation des résultats sont de la seule responsabilité de l’utilisateur. Si un utilisateur souhaite s’assurer de la conformité avec les normes ACV des travaux qu’il a réalisés avec l'outil C3R'IMPACT, il devra réaliser une revue critique de ses travaux.'''


=== La Base de données===
=== La Base de données===
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Remarque : si vous avez une question sur une donnée, n'hésitez pas à la poser dans le support de l'outil : [https://support.evea-conseil.net/my_view_page.php https://support.evea-conseil.net/]  
 
 
 
Remarque : si vous avez une question sur une donnée, n'hésitez pas à la poser dans le support de l'outil : [https://support.evea-conseil.net/my_view_page.php https://support.evea-conseil.net/]


===La prise en compte de la fin de vie===
===La prise en compte de la fin de vie===
La fin de vie n'est prise en compte qu'au niveau du système.
'''La fin de vie est prise en compte au niveau du système.'''


L'outil C3R'IMPACT permet de modéliser la fin de vie par matériau, sous condition que les composants du produit sont séparables et recyclables.


Le choix du scénario permet de déterminer les taux d'incinération et d'enfouissement qui seront appliqués.
Trois scénarios de fin de vie prédéfinis sont proposés aux utilisateurs :


Trois scénario de fin de vie sont proposés :
- Fin de vie chez les ménages en France (Source : CITEO : https://bee.citeo.com/pdfdoc/Note_Taux%20recyclage%20emb%20ACV.pdf)
- Fin de vie chez les ménages en France
- Fin de vie chez les ménages en Europe
- Fin de vie chez les ménages aux Etats-Unis


La répartition par matériau des taux de recyclage, enfouissement et incinération sont disponibles dans le section fin de vie, en sélectionnant le scénario désiré.
- Fin de vie chez les ménages en Europe (Source : Commission européenne)
 
L'utilisateur peut également créer ses propres scénario de fin de vie en cliquant sur le bouton "Nouveau scénario" ou en dupliquant un scénario existant.


- Fin de vie chez les ménages aux Etats-Unis (Source : US EPA)


Le choix du scénario permet de déterminer les taux d'incinération et d'enfouissement qui seront appliqués. 
===La méthode de calcul===
===La méthode de calcul===
Les impacts sont calculés grâce à la méthode Environmental Footprint EF 3.0 recommandée par la Commission européenne.
Les impacts sont calculés grâce à la méthode Environmental Footprint EF 3.0 recommandée par la Commission européenne.
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===Prise en compte du carbone biogénique===
Toutes les données biosourcées présentes dans la base de données Essentielle sont modélisées selon une approche dite 0:0. Cela signifie que la captation du carbone n'est pas pris en compte pendant la phase de développement de la plante mais il n'y a pas d'émissions de CO2 considérés en fin de vie.


Pour les données biosourcées présentes dans la base de données Complémentaires (BioPE, BioPP), elles ont été modélisées selon un approche -1:+1. Cela signifie que la captation du carbone est pris en compte pendant la phase de développement de la plante et qu'il y a des émissions de C02 associés au carbone stocké dans la plante, considérés en fin de vie.


[[Fichier:Méthode CFF +.png|gauche|vignette|508x508px|La méthode CFF (Circular Footprint Formula) Source: European Commission, PEFCR Guidance document, Guidance for the development of Product Environmental Footprint Category Rules (PEFCRs), version 14 6.1, February 2017]]
 
===Prise en compte du carbone biogénique===
Toutes les données biosourcées présentes dans la base de données de l'outil C3R'IMPACT sont modélisées selon une approche dite 0:0. Cela signifie que la captation du carbone n'est pas pris en compte pendant la phase de développement de la plante mais il n'y a pas d'émissions de CO2 considérées en fin de vie.


===Matières premières recyclées ===
===Matières premières recyclées ===
Les matières recyclés sont modélisées en suivant la méthodologie du PEF, en utilisant la formule CFF (Circular Footprint Formula) de la Commission européenne) qui permet de partager les bénéfices et les charges du recyclage entre la fin de vie recyclée et l'utilisation de matière recyclée. Ainsi une matière recyclée est modélisée avec une part de l'impact du procédé de recyclage et de celui de la matière vierge au prorata d'un facteur d'allocation prenant en compte l'offre et la demande de matière recyclée. (différent selon les matériaux)
[[Fichier:Méthode CFF +.png|droite|vignette|491x491px|La méthode CFF (Circular Footprint Formula) Source: European Commission, PEFCR Guidance document, Guidance for the development of Product Environmental Footprint Category Rules (PEFCRs), version 14 6.1, February 2017]]
Les matières recyclés sont modélisées en suivant la méthodologie du PEF, en utilisant la formule CFF (Circular Footprint Formula) de la Commission européenne) qui permet de partager les bénéfices et les charges du recyclage entre la fin de vie recyclée et l'utilisation de matière recyclée. Ainsi une matière recyclée est modélisée avec une part de l'impact du procédé de recyclage et de celui de la matière vierge au prorata d'un facteur d'allocation prenant en compte l'offre et la demande de matière recyclée. (différent selon les matériaux  
 


=== Affectation du bénéfice du recyclage ===
=== Affectation du bénéfice du recyclage ===
Le recyclage en fin de vie est modélisé en suivant la méthodologie du PEF, en utilisant la formule CFF qui permet de partager les bénéfices et les charges du recyclage entre la fin de vie recyclée et l'utilisation de matière recyclée. Ainsi le recyclage en fin de vie prend en compte une part des impacts du procédé de recyclage mais soustrait également l'impact de la matière vierge qui n'est pas produite du fait de recycler de la matière au prorata d'un facteur d'allocation prenant en compte l'offre et la demande de matière recyclée. (différent selon les matériaux)
Le recyclage en fin de vie est modélisé en suivant la méthodologie du PEF, en utilisant la formule CFF qui permet de partager les bénéfices et les charges du recyclage entre la fin de vie recyclée et l'utilisation de matière recyclée. Ainsi le recyclage en fin de vie prend en compte une part des impacts du procédé de recyclage mais soustrait également l'impact de la matière vierge qui n'est pas produite du fait de recycler de la matière au prorata d'un facteur d'allocation prenant en compte l'offre et la demande de matière recyclée. (différent selon les matériaux).
 
 
 
 




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|Unité
|Unité
|Description
|Description
|Indice de robustesse
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|-
|Changement  climatique
|Changement  climatique
|kg CO<sub>2</sub> eq
|kg CO<sub>2</sub> eq
| L’effet de serre correspond à l’augmentation de la température  moyenne de l’atmosphère induite par l’accroissement de la concentration de  gaz à effet de serre d’origine anthropique dans l’atmosphère.
| Les activités humaines, notamment l'utilisation des combustibles fossiles, l'agriculture et la déforestation, ont entraîné une augmentation exceptionnelle de la concentration des gaz à effet de serre.  
 
Ces gaz à effet de serre transforment le climat à un rythme jamais vu auparavant : c'est le phénomène du changement climatique.
Les activités humaines – industrielles, agricoles ou domestiques (chauffage,  déplacements) – contribuent à ce phénomène de changement climatique en raison  des énergies fossiles utilisées.
|I
|-
|-
| Réduction de la couche d’ozone
| Appauvrissement de la couche d’ozone
|kg CFC-11 eq
|kg CFC-11 eq
|L’appauvrissement de la couche d’ozone résulte de réactions complexes entre l’ozone présent dans la haute atmosphère et de  composés gazeux tels que les chlorofluorocarbures (CFC), les halons et les  hydrochlorofluorocarbures (HCFC).
|L'ozone stratosphérique est vitale pour la vie car il fait obstacle aux rayons ultraviolets UV-B nocifs du soleil.
 
Les émissions fugitives de certaines substances chimiques artificielles, telles que les chlorofluorocarbones (CFC) et les halons l'appauvrissent.  
La filtration naturelle des rayonnements ultraviolets  devient moins efficace, entraînant des effets potentiellement nocifs sur la santé humaine, la santé animale et les écosystèmes terrestres et aquatiques.  
La manifestation la plus connue de ce phénomène est le 'trou de la couche d'ozone', une région de la stratosphère où la concentration d'ozone est significativement réduite, généralement observée au-dessus de l'Antarctique pendant le printemps austral.  
|I
|-
|-
|Emissions de  particules fines
|Particules fines
|Disease inci
|Disease inc.
|La présence dans l’air de particules fines de faible diamètre en particulier de diamètre inférieur à 10 microns – représente un  enjeu pour la santé humaine, leur inhalation pouvant être à l’origine de  problèmes respiratoires et cardio-vasculaires.
|Les particules fines sont des particules de très faible diamètre en suspension dans l'air.  
 
Elles peuvent être générées par des sources naturelles (comme les éruptions volcaniques ou les feux de forêt) ainsi que par des activités humaines, notamment la combustion de combustibles fossiles, les processus industriels, la déforestation et l'agriculture.
Ces particules proviennent surtout de la combustion à des  fins énergétiques de différentes ressources (bois, charbon, pétrole), du  transport routier et de l’industrie.
Elles pénètrent dans les organismes, notamment via les poumons, et ont un effet sur la santé humaine.
|I
|-
|-
|Radiations ionisantes
|Radiations ionisantes
|kBq U235 eq
|kBq U-235 eq
|Cet indicateur représente les dommages causés à la santé  humaine liés à la libération courante de matières radioactives dans  l'environnement.
|Correspond aux effets de la radioactivité. Cet impact correspond aux déchets radioactifs résultants de la production de l'électricité nucléaire.
|II
|-
|-
|Oxydation  photochimique
|Formation d'ozone photochimique
|kg NMVOC (Non Methane Volatile Organic Compound) eq
|kg NMVOC (Non Methane Volatile Organic Compound) eq
|Indique le  potentiel de création d’ozone photochimique dans la troposphère (< 11 km  alt.) induit par les émissions de substances (COV et NOx) générant ce  phénomène. Sa survenue dans les grands centres urbains réfère généralement à l’appellation «pics de pollution» (on parle également de «smog»)
|L'oxydation photochimique prend la forme de brouillards épais et jaunâtres appelés SMOG.  
Cet effet est lié aux oxydants qui se forment à partir de la libération d'oxyde d'azote et de composés organiques volatiles, (présents dans les hydrocarbures, colles, solvants etc.) sous l'action de la lumière solaire.
|II
|-
|-
|Acidification terrestre et d'eau douce
|Acidification terrestre et de l'eau douce
|Mol H+ eq
|Mol H+ eq
|L’acidification de l’air est liée aux émissions d’oxydes  d’azote, d’oxydes de soufre, d’ammoniac et d’acide chlorhydrique.   
|L'acidification des milieux naturels est principalement due à l'émission par l'homme d'oxydes de soufre (SOx) et d'azote (NOx) et d'ammoniac (NH3) dans l'atmosphère.  
 
Ces émissions sont liées aux processus de combustion (SOx, NOx) et aux activités agricoles (NH3), et entraînent une augmentation de l'acidité du milieu naturel où elles se déposent ensuite.  
Les rejets d’oxydes de soufre sont dus à l’utilisation de combustibles  fossiles soufrés : charbon, lignite, coke de pétrole, fuel, gazole.
L'un des effets les plus connus est celui des pluies acides, qui contribuent à la destruction des écosystèmes.
 
|II
Les oxydes d’azote proviennent essentiellement de la  combustion fossile et de procédés industriels. Les principaux émetteurs sont  les grandes installations de combustion et les véhicules.
 
L’acide chlorhydrique est issu notamment de la combustion de combustibles fossiles chlorés (charbon, fioul lourd) et de l’incinération  des ordures ménagères. L’ammoniac provient principalement du secteur agricole.
 
Ces polluants se transforment en acides en présence d’humidité, leurs  retombées pouvant dégrader les écosystèmes mais aussi les bâtiments.
 
La pollution acide modifie l’équilibre chimique des milieux naturels :
 
•Sur les eaux : porte atteinte à la vie aquatique (fragilisation des squelettes calcaire des organismes marins)
 
•Sur les sols : appauvrissement en minéraux, érosion
|-
|-
|Eutrophisation terrestre
|Eutrophisation, terrestre
|Mol N eq
|Mol N eq
|La qualité de l’eau et des sols d’où les plantes pompent  leur nutriment est trop riche en certains nutriments (azote et phosphore), conduisant à la prolifération de certaines espèces à l’insu d’autre.
|Comme dans l'eau, l'eutrophisation terrestre correspond à un enrichissement excessif du milieu, en azote en particulier, conduisant a un déséquilibre et un appauvrissement de l'écosystème.
Ceci concerne principalement les sols agricoles.
|II


|-
|-
|Eutrophisation d’eau douce
|Eutrophisation, eau douce
|kg P eq
|kg P eq
| L’eutrophisation d’un milieu aqueux se caractérise par  l’introduction de nutriments, sous la forme de composés azotés et phosphatés, conduisant au développement voire à la prolifération d’algues et à l’asphyxie  du milieu.
| Cet indicateur correspond à un enrichissement excessif des milieux naturels en nutriments (azote N et phosphore P), ce qui conduit à une prolifération et une asphyxie (zone morte). C'est ce phénomène qui est à l'origine des algues vertes.  
 
On peut le retrouver en rivière et en lac également. Les émissions d'azote dans l'environnement aquatique sont dues en grande partie aux engrais utilisés dans l'agriculture, mais aussi aux processus de combustion.  
L’eutrophisation des eaux douces est principalement due aux composés  phosphatés. L’apport de phosphates dans le milieu naturel provient à la fois  de l’agriculture (utilisation d’engrais, déjections animales), des rejets  industriels et des rejets domestiques (déjections humaines, détergents et  lessives)
Les sources les plus importantes d'émissions de phosphore sont les stations d'épuration des effluents urbains et industriels et le lessivage des terres agricoles.
|II
|-
|-
|Eutrophisation marine
|Eutrophisation, marine
|kg N eq
|kg N eq
| L’eutrophisation des eaux marines est consécutive à  l’introduction de nutriments sous la forme de composés azotés, celle-ci  conduisant à une prolifération d’algues et à une asphyxie du milieu. Différents composés azotés sont impliqués dans ce phénomène : les nitrates,  les nitrites, l’azote ammoniacal, l’azote organique.
| Cet indicateur rend compte des effets néfastes sur les écosystèmes des substances contenant de l'azote (N) ou du phosphore (P).
 
Un enrichissement excessif des milieux naturels en nutriments conduit à une prolifération et une asphyxie (zone morte) de l'ecosystème.  
Les activités agricoles – de culture et d’élevage – ainsi que les  activités industrielles et domestiques (ex : eaux usées) contribuent à ces  apports de nutriments azotés dans l’environnement.  
C'est ce phénomène qui est à l'origine des algues vertes.  
Pour l'environnement marin, cela sera principalement dû à une augmentation de l'azote (N).
Les émissions d'azote sont dues en grande partie à l'utilisation d'engrais dans l'agriculture, mais aussi aux processus de combustion.
|II
|-
|-
|Utilisation des métaux et minéraux
|Utilisation des ressources, métaux et minéraux
|kg Sb eq
|kg Sb eq
|L’appauvrissement de l’environnement en ressources minérales non renouvelables telles que le fer, le zinc, etc.  
|Cet indicateur correspond à l'épuisement des ressources métalliques et minérales non renouvelables. La pression sur ces ressources augmente et la diminution de leurs réserves crée des tensions économiques et géopolitiques.
|III
|-
|-
|Consommation  de ressources fossiles  
|Utilisation des ressources, fossiles  
|MJ
|MJ
|L’appauvrissement de l’environnement en ressources fossiles non renouvelables telles que le gaz naturel, le charbon, le pétrole, etc.  
|Cet indicateur correspond à l'épuisement des ressources énergétiques non renouvelables : charbon, gaz, pétrole, uranium... La pression sur ces ressources augmente et la diminution de leurs réserves crée des tensions économiques et géopolitiques.  
|III
|-
|-
|Ecotoxicité aquatique
|Ecotoxicité, eau douce
|CTUe
|CTUe
|Les activités humaines peuvent nécessiter la mise en œuvre  de produits et de préparations susceptibles de rejoindre les écosystèmes aquatiques et de se révéler toxiques pour leur faune et leur flore.
|L'écotoxicologie mesure les effets des agents 'polluants' sur les écosystèmes, qu'il s'agisse d'agents d'origine artificielle (dont les médicaments, les perturbateurs endocriniens, etc.) ou d'agents naturels dont la distribution et/ou les cycles sont modifiés par l'homme.
 
|III
Ainsi, certains produits consommés par les ménages peuvent  engendrer des effets écotoxiques pour les milieux aquatiques : shampoings, produits d’hygiène, détergents ménagers par exemple.
|-
|-
|Utilisation des terres
|Utilisation des terres
|Pt
|Pt
|Traduit la perte de qualité des sols occupés par les  activités humaines (agriculture, exploitation forestière, emprise des réseaux  de transport…) en exprimant cette perte de qualité en termes de déficit de  matière organique.
|Cet indicateur mesure l'impact de l'homme sur les terres à travers des activités telles que l'agriculture, les routes, le logement, l'exploitation minière...
Il tient compte de la superficie concernée, de la durée d'occupation et de la dégradation de la qualité des sols (résistance à l'érosion, régénération des eaux souterraines, filtration mécanique et production biotique).
|III
|-
|-
|Stress hydrique
|Stress hydrique
|m<sup>3</sup> depriv
|m<sup>3</sup> depriv.
|Considère les prélèvements d’eau directement puisés dans  les réserves naturelles d’eau douce (ex. : rivière, lac, nappe phréatique) ou  d’eau salée.
|Cet indicateur correspond à la consommation d'eau et son épuisement.  
 
Son calcul prend en compte la rareté de l'eau dans les régions où l'activité a lieu, si cette information est connue.
Attention cet indicateur ne traduit pas seulement le  volume d’eau prélevé mais prend en compte également la zone géographique dans laquelle cet eau est prélevée.
|III
|-
|-
|Toxicité humaine
|Toxicité humaine, cancérigène et non cancérogène
|CTUh
|CTUh
|Les activités humaines sont nombreuses à nécessiter la mise en œuvre de substances susceptibles d’être émises dans l’atmosphère et  l’environnement. Il en va ainsi de nombreuses activités industrielles et  énergétiques (aciéries, centrales nucléaires, centrales à charbon) et  d’activités fondées sur la chimie. Toutes ces activités peuvent être  potentiellement dangereuses pour la santé humaine en cas d’inhalation ou  d’ingestion.
|
* Non cancérigène :
 
Impact sur la santé (hors cancer) lié à l’exposition de la population générale aux contaminants chimiques via les pollutions du milieu (air, eau, sol).
Ces contaminants émis dans l’environnement sont notamment des pesticides, des métaux lourds ou encore des polluants industriels.  
Attention, les effets directs des produits sur les consommateurs ne sont pas pris en compte dans les calculs d’Analyse du Cycle de Vie (ex. : exposition par ingestion directe d’un aliment contenant des résidus de pesticides).
 
* Cancérigène :
 
Impact sur la santé (cancer) lié à l’exposition de la population générale aux contaminants chimiques via les pollutions du milieu (air, eau, sol).
Ces contaminants émis dans l’environnement sont notamment des pesticides, des métaux lourds ou encore des polluants industriels.
Attention, les effets directs des produits sur les consommateurs ne sont pas pris en compte dans les calculs d’Analyse du Cycle de Vie (ex. : exposition par ingestion directe d’un aliment contenant des résidus de pesticides).
|III
|}
|}
Plus d’informations sur cette méthode, disponibles sur le site de la commission européenne : https://eplca.jrc.ec.europa.eu/EnvironmentalFootprint.html  
Plus d’informations sur cette méthode, disponibles sur le site de la commission européenne : https://eplca.jrc.ec.europa.eu/EnvironmentalFootprint.html  
'''<u>Robustesse des indicateurs</u>'''
'''Tous les indicateurs de la méthode EF 3.0 ne présentent pas le même niveau de fiabilité'''.
En effet, le PEF ajoute aux indicateurs un niveau de robustesse variable, la Commission Européenne ayant retenu une échelle distinguant trois niveaux de robustesse :
• Niveau I : méthode recommandée et satisfaisante
• Niveau II : méthode recommandée mais nécessitant des améliorations
• Niveau III : méthode recommandée mais à appliquer avec prudence
En effet, les méthodes actuellement disponibles peuvent refléter de manière les problématiques environnementales, parfois complexes. Elles peuvent présenter une plus ou moins grande robustesse scientifique, une plus ou moins grande transparence ou encore couvrir de manière plus ou moins complète les flux élémentaires susceptibles de participer à une catégorie d’impacts.
Cette classification met ainsi en évidence les fragilités actuelles des méthodes de caractérisation se référant aux ressources (eau, ressources énergétiques, minéraux et métaux), à l’usage des sols et aux indicateurs de toxicité et d’écotoxicité.
Ainsi dans une démarche d'éco-conception, la robustesse de ces indicateurs est à prendre en compte dans l'analyse et l'interprétation des résultats lorsque l'on se retrouve à comparer des solutions.




Ligne 341 : Ligne 371 :
- Pondération : Les catégories d’impacts n’ont pas forcément la même importance sur l’environnement. Leur importance est donc pondérée pour augmenter ou réduire leur contribution dans la note unique finale.
- Pondération : Les catégories d’impacts n’ont pas forcément la même importance sur l’environnement. Leur importance est donc pondérée pour augmenter ou réduire leur contribution dans la note unique finale.


- Addition : l’étape finale est l’addition des 15 scores normalisés et pondérés en une note unique, le Single Score.
- Addition : l’étape finale est l’addition des 16 scores normalisés et pondérés en une note unique, le Single Score.




Ligne 355 : Ligne 385 :




'''Aussi le CT IPC et EVEA recommande d’utiliser le score unique comme une lecture complémentaire des résultats. Le score unique n’a pas vocation à être utilisé seul pour de l’aide à la décision.'''
'''Aussi le CT IPC et EVEA recommandent d’utiliser le score unique comme une lecture complémentaire des résultats. Le score unique n’a pas vocation à être utilisé seul pour de l’aide à la décision.'''


== Communication des résultats==
== Communication des résultats==
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Pour en savoir plus sur la base de données Ecoinvent : https://ecoinvent.org/the-ecoinvent-database/
Pour en savoir plus sur la base de données Ecoinvent : https://ecoinvent.org/the-ecoinvent-database/


site PEF
Pour en savoir plus sur le PEF (Product Environmental Footprint):  https://green-business.ec.europa.eu/environmental-footprint-methods_en
 
et la méthode CFF : https://ec.europa.eu/environment/eussd/pdf/Webinar%20CFF%20Circular%20Footprint%20Formula_final-shown_8Oct2019.pdf


Pour en savoir plus sur le CT IPC : https://ct-ipc.com/
Pour en savoir plus sur le CT IPC : https://ct-ipc.com/


Pour en savoir plus sur EVEA : https://evea-conseil.com/fr
Pour en savoir plus sur EVEA : https://evea-conseil.com/fr
Guide Recyclabilité des emballages en plastique, COTREP, 2017: http://www.ecoemballages.fr/sites/default/files/cotrep_guide_recyclabilite_2017_web.pdf


[[FAQ]]
[[FAQ]]

Version actuelle datée du 16 février 2024 à 14:53

Bienvenue sur le Wiki de l'outil C3R'IMPACT du CT IPC

Le CT IPC a développé, en collaboration avec EVEA, le logiciel C3R'IMPACT afin de faciliter les démarches d’éco-conception dans les entreprises. Cet outil d’analyse de cycle de vie simplifié est un logiciel d’évaluation environnementale dédié au secteur de la plasturgie et des composites. Il est destiné à être l’interface entre l’utilisateur non expert et le logiciel d’Analyse du Cycle de Vie SimaPro, un des outils d’Analyse de Cycle de Vie les plus reconnus et utilisés dans le monde.

Il ne s'agit pas d'un outil de communication environnementale mais plutôt d'un outil d'aide à la décision dans une démarche d'éco-conception.



Présentation générale de l'outil

Prérequis informatique

C3R'IMPACT a été développé sous format web. Il a été conçu de manière à pouvoir fonctionner avec les versions récentes des navigateurs suivants : Mozilla Firefox, Chrome.

Créer un compte

Pour pouvoir accéder à l'outil C3R'IMPACT, il est nécessaire que vous disposiez d’un compte utilisateur nominatif.

Pour toute création de compte, nous vous invitons à contacter :

Guillaume MESSIN guillaume.messin@ct-ipc.com

A la création de votre compte, vous recevrez un mail de la plateforme C3R'IMPACT, avec un lien pour créer votre mot de passe.

Une fois votre mot de passe créé, vous pourrez accéder à l'outil

A la création de votre compte, vous aurez également accès au support de l'outil.

https://support.evea-conseil.net/

Pour toutes questions relatives à l'outil, merci d'utiliser le support d'outil.

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Qu'est ce que l'Analyse de cycle de vie ?

« L'analyse du cycle de vie (ACV) est une technique d'évaluation des aspects environnementaux et des impacts environnementaux potentiels associés à un système de produits » (Source : ISO 14040)

C'est l'outil le plus abouti, dans le domaine de l’évaluation globale et multicritère des impacts environnementaux. L’ACV permet de quantifier les impacts d’un produit (un bien, un service ou même un procédé), depuis l’extraction des matières premières qui le constituent jusqu’à son élimination en fin de vie, en passant par les phases de distribution et d’utilisation.

Une approche cycle de vie

Le cycle de vie d'un produit (Source : EVEA)













L'analyse du cycle de vie est une méthode d'évaluation normalisée permettant de réaliser un bilan environnemental multicritère et multi-étape d'un système sur l'ensemble de son cycle de vie.

Une méthode normalisée

- Norme ISO 14040 : 2006 - Management environnemental - Analyse du cycle de vie - Principes et cadre

- Norme ISO 14044  : 2006 - Management environnemental - Analyse du cycle de vie - Exigences et lignes directrices

Une méthode multi-critères

- une méthode multi-étapes : prend en compte toutes les étapes du cycle de vie

- une méthode multi-indicateurs : prend en compte plusieurs indicateurs pour éviter les transferts de pollution

- une méthode multi-systèmes ; prend en compte les environnants du produit et leur cycle de vie

Méthodologie de l'outil

La construction de l'outil C3R'IMPACT a été réalisée en conformité avec les exigences des normes ISO 14040 : 2006 et ISO 14044 : 2006.

Cependant, la conduite de la description du cycle de vie du produit et la conduite de l’interprétation des résultats sont de la seule responsabilité de l’utilisateur. Si un utilisateur souhaite s’assurer de la conformité avec les normes ACV des travaux qu’il a réalisés avec l'outil C3R'IMPACT, il devra réaliser une revue critique de ses travaux.

La Base de données

L'outil C3R'IMPACT propose :

- des données génériques issues de la Base de données EcoInvent version 3.8

- des données spécifiques développées par le CT-IPC et par EVEA (sur base bibliographique ou récolte de données auprès de fournisseurs).

- des données fournies par le Syndicat national des Régénérateurs de matières Plastiques (SRP) pour les matières plastiques recyclées France.

L'utilisateur peut consulter l'ensemble des données dans l'onglet "Base de données impacts" qui se trouve dans le menu de navigation.

Bdd.png















Remarque : si vous avez une question sur une donnée, n'hésitez pas à la poser dans le support de l'outil : https://support.evea-conseil.net/

La prise en compte de la fin de vie

La fin de vie est prise en compte au niveau du système.

L'outil C3R'IMPACT permet de modéliser la fin de vie par matériau, sous condition que les composants du produit sont séparables et recyclables.

Trois scénarios de fin de vie prédéfinis sont proposés aux utilisateurs :

- Fin de vie chez les ménages en France (Source : CITEO : https://bee.citeo.com/pdfdoc/Note_Taux%20recyclage%20emb%20ACV.pdf)

- Fin de vie chez les ménages en Europe (Source : Commission européenne)

- Fin de vie chez les ménages aux Etats-Unis (Source : US EPA)

Le choix du scénario permet de déterminer les taux d'incinération et d'enfouissement qui seront appliqués.

La méthode de calcul

Les impacts sont calculés grâce à la méthode Environmental Footprint EF 3.0 recommandée par la Commission européenne.

Source : Supporting information to the characterisation factors of recommended EF Life Cycle Impact Assessment method, https://eplca.jrc.ec.europa.eu/permalink/supporting_Information_final.pdf






















Prise en compte du carbone biogénique

Toutes les données biosourcées présentes dans la base de données de l'outil C3R'IMPACT sont modélisées selon une approche dite 0:0. Cela signifie que la captation du carbone n'est pas pris en compte pendant la phase de développement de la plante mais il n'y a pas d'émissions de CO2 considérées en fin de vie.

Matières premières recyclées

La méthode CFF (Circular Footprint Formula) Source: European Commission, PEFCR Guidance document, Guidance for the development of Product Environmental Footprint Category Rules (PEFCRs), version 14 6.1, February 2017

Les matières recyclés sont modélisées en suivant la méthodologie du PEF, en utilisant la formule CFF (Circular Footprint Formula) de la Commission européenne) qui permet de partager les bénéfices et les charges du recyclage entre la fin de vie recyclée et l'utilisation de matière recyclée. Ainsi une matière recyclée est modélisée avec une part de l'impact du procédé de recyclage et de celui de la matière vierge au prorata d'un facteur d'allocation prenant en compte l'offre et la demande de matière recyclée. (différent selon les matériaux


Affectation du bénéfice du recyclage

Le recyclage en fin de vie est modélisé en suivant la méthodologie du PEF, en utilisant la formule CFF qui permet de partager les bénéfices et les charges du recyclage entre la fin de vie recyclée et l'utilisation de matière recyclée. Ainsi le recyclage en fin de vie prend en compte une part des impacts du procédé de recyclage mais soustrait également l'impact de la matière vierge qui n'est pas produite du fait de recycler de la matière au prorata d'un facteur d'allocation prenant en compte l'offre et la demande de matière recyclée. (différent selon les matériaux).




Interprétation des résultats

Les indicateurs d'impact environnementaux de la méthode Environmental Footprint

Nom Unité Description Indice de robustesse
Changement climatique kg CO2 eq Les activités humaines, notamment l'utilisation des combustibles fossiles, l'agriculture et la déforestation, ont entraîné une augmentation exceptionnelle de la concentration des gaz à effet de serre.

Ces gaz à effet de serre transforment le climat à un rythme jamais vu auparavant : c'est le phénomène du changement climatique.

I
Appauvrissement de la couche d’ozone kg CFC-11 eq L'ozone stratosphérique est vitale pour la vie car il fait obstacle aux rayons ultraviolets UV-B nocifs du soleil.

Les émissions fugitives de certaines substances chimiques artificielles, telles que les chlorofluorocarbones (CFC) et les halons l'appauvrissent. La manifestation la plus connue de ce phénomène est le 'trou de la couche d'ozone', une région de la stratosphère où la concentration d'ozone est significativement réduite, généralement observée au-dessus de l'Antarctique pendant le printemps austral.

I
Particules fines Disease inc. Les particules fines sont des particules de très faible diamètre en suspension dans l'air.

Elles peuvent être générées par des sources naturelles (comme les éruptions volcaniques ou les feux de forêt) ainsi que par des activités humaines, notamment la combustion de combustibles fossiles, les processus industriels, la déforestation et l'agriculture. Elles pénètrent dans les organismes, notamment via les poumons, et ont un effet sur la santé humaine.

I
Radiations ionisantes kBq U-235 eq Correspond aux effets de la radioactivité. Cet impact correspond aux déchets radioactifs résultants de la production de l'électricité nucléaire. II
Formation d'ozone photochimique kg NMVOC (Non Methane Volatile Organic Compound) eq L'oxydation photochimique prend la forme de brouillards épais et jaunâtres appelés SMOG.

Cet effet est lié aux oxydants qui se forment à partir de la libération d'oxyde d'azote et de composés organiques volatiles, (présents dans les hydrocarbures, colles, solvants etc.) sous l'action de la lumière solaire.

II
Acidification terrestre et de l'eau douce Mol H+ eq L'acidification des milieux naturels est principalement due à l'émission par l'homme d'oxydes de soufre (SOx) et d'azote (NOx) et d'ammoniac (NH3) dans l'atmosphère.

Ces émissions sont liées aux processus de combustion (SOx, NOx) et aux activités agricoles (NH3), et entraînent une augmentation de l'acidité du milieu naturel où elles se déposent ensuite. L'un des effets les plus connus est celui des pluies acides, qui contribuent à la destruction des écosystèmes.

II
Eutrophisation, terrestre Mol N eq Comme dans l'eau, l'eutrophisation terrestre correspond à un enrichissement excessif du milieu, en azote en particulier, conduisant a un déséquilibre et un appauvrissement de l'écosystème.

Ceci concerne principalement les sols agricoles.

II
Eutrophisation, eau douce kg P eq Cet indicateur correspond à un enrichissement excessif des milieux naturels en nutriments (azote N et phosphore P), ce qui conduit à une prolifération et une asphyxie (zone morte). C'est ce phénomène qui est à l'origine des algues vertes.

On peut le retrouver en rivière et en lac également. Les émissions d'azote dans l'environnement aquatique sont dues en grande partie aux engrais utilisés dans l'agriculture, mais aussi aux processus de combustion. Les sources les plus importantes d'émissions de phosphore sont les stations d'épuration des effluents urbains et industriels et le lessivage des terres agricoles.

II
Eutrophisation, marine kg N eq Cet indicateur rend compte des effets néfastes sur les écosystèmes des substances contenant de l'azote (N) ou du phosphore (P).

Un enrichissement excessif des milieux naturels en nutriments conduit à une prolifération et une asphyxie (zone morte) de l'ecosystème. C'est ce phénomène qui est à l'origine des algues vertes. Pour l'environnement marin, cela sera principalement dû à une augmentation de l'azote (N). Les émissions d'azote sont dues en grande partie à l'utilisation d'engrais dans l'agriculture, mais aussi aux processus de combustion.

II
Utilisation des ressources, métaux et minéraux kg Sb eq Cet indicateur correspond à l'épuisement des ressources métalliques et minérales non renouvelables. La pression sur ces ressources augmente et la diminution de leurs réserves crée des tensions économiques et géopolitiques. III
Utilisation des ressources, fossiles MJ Cet indicateur correspond à l'épuisement des ressources énergétiques non renouvelables : charbon, gaz, pétrole, uranium... La pression sur ces ressources augmente et la diminution de leurs réserves crée des tensions économiques et géopolitiques. III
Ecotoxicité, eau douce CTUe L'écotoxicologie mesure les effets des agents 'polluants' sur les écosystèmes, qu'il s'agisse d'agents d'origine artificielle (dont les médicaments, les perturbateurs endocriniens, etc.) ou d'agents naturels dont la distribution et/ou les cycles sont modifiés par l'homme. III
Utilisation des terres Pt Cet indicateur mesure l'impact de l'homme sur les terres à travers des activités telles que l'agriculture, les routes, le logement, l'exploitation minière...

Il tient compte de la superficie concernée, de la durée d'occupation et de la dégradation de la qualité des sols (résistance à l'érosion, régénération des eaux souterraines, filtration mécanique et production biotique).

III
Stress hydrique m3 depriv. Cet indicateur correspond à la consommation d'eau et son épuisement.

Son calcul prend en compte la rareté de l'eau dans les régions où l'activité a lieu, si cette information est connue.

III
Toxicité humaine, cancérigène et non cancérogène CTUh
  • Non cancérigène :

Impact sur la santé (hors cancer) lié à l’exposition de la population générale aux contaminants chimiques via les pollutions du milieu (air, eau, sol). Ces contaminants émis dans l’environnement sont notamment des pesticides, des métaux lourds ou encore des polluants industriels. Attention, les effets directs des produits sur les consommateurs ne sont pas pris en compte dans les calculs d’Analyse du Cycle de Vie (ex. : exposition par ingestion directe d’un aliment contenant des résidus de pesticides).

  • Cancérigène :

Impact sur la santé (cancer) lié à l’exposition de la population générale aux contaminants chimiques via les pollutions du milieu (air, eau, sol). Ces contaminants émis dans l’environnement sont notamment des pesticides, des métaux lourds ou encore des polluants industriels. Attention, les effets directs des produits sur les consommateurs ne sont pas pris en compte dans les calculs d’Analyse du Cycle de Vie (ex. : exposition par ingestion directe d’un aliment contenant des résidus de pesticides).

III

Plus d’informations sur cette méthode, disponibles sur le site de la commission européenne : https://eplca.jrc.ec.europa.eu/EnvironmentalFootprint.html

Robustesse des indicateurs

Tous les indicateurs de la méthode EF 3.0 ne présentent pas le même niveau de fiabilité.

En effet, le PEF ajoute aux indicateurs un niveau de robustesse variable, la Commission Européenne ayant retenu une échelle distinguant trois niveaux de robustesse :

• Niveau I : méthode recommandée et satisfaisante

• Niveau II : méthode recommandée mais nécessitant des améliorations

• Niveau III : méthode recommandée mais à appliquer avec prudence

En effet, les méthodes actuellement disponibles peuvent refléter de manière les problématiques environnementales, parfois complexes. Elles peuvent présenter une plus ou moins grande robustesse scientifique, une plus ou moins grande transparence ou encore couvrir de manière plus ou moins complète les flux élémentaires susceptibles de participer à une catégorie d’impacts.

Cette classification met ainsi en évidence les fragilités actuelles des méthodes de caractérisation se référant aux ressources (eau, ressources énergétiques, minéraux et métaux), à l’usage des sols et aux indicateurs de toxicité et d’écotoxicité.

Ainsi dans une démarche d'éco-conception, la robustesse de ces indicateurs est à prendre en compte dans l'analyse et l'interprétation des résultats lorsque l'on se retrouve à comparer des solutions.


Le score unique :

Le score unique est un indicateur proposé par la méthode Environmental Footprint de la commission Européenne, qui a pour but de résumer l’ensemble des performances environnementale d’un produit par une note unique.

Il se construit en 3 étapes :

- Normalisation : Ramener l’impact de chaque indicateur en une unité commune. Pour cela on divise l’impact de notre produit par l’impact annuel moyen de la population mondiale par personne. On obtient ainsi un résultat en Point (Pt). Avoir un impact de 1 Pt sur le changement climatique est équivalent à représenter 1% de l’impact Changement Climatique annuel d’une personne moyenne. Tous les indicateurs sont alors dans une même unité, le Point (%). Les ordres de grandeur étant important, on résonne souvent en µPt (10-6 %) ou en mPt (10-3 %).

- Pondération : Les catégories d’impacts n’ont pas forcément la même importance sur l’environnement. Leur importance est donc pondérée pour augmenter ou réduire leur contribution dans la note unique finale.

- Addition : l’étape finale est l’addition des 16 scores normalisés et pondérés en une note unique, le Single Score.


Points d’attention sur le score unique :

-       Certains indicateurs sont encore trop incertains et induisent des problèmes dans le calcul du score unique (indicateurs Toxicité Humaine, Eco-toxicité et Particules Fines)

-       Les mix électriques intégrant une grande part de nucléaire sont fortement désavantagés sur le Score unique à cause de l’indicateur Ionizing Radiation.

-       Toute normalisation engendre de l’incertitude (taille de la population et impacts comptés).

-       Toute pondération engendre de l’incertitude (débats d’experts).


Aussi le CT IPC et EVEA recommandent d’utiliser le score unique comme une lecture complémentaire des résultats. Le score unique n’a pas vocation à être utilisé seul pour de l’aide à la décision.

Communication des résultats

Toute communication externe des résultats obtenus à partir de l'outil C3R'IMPACT est strictement interdite. Il est rappelé que l’utilisation d’Analyse de Cycle de Vie à des fins de communication est encadrée par les normes applicables en matière d’ACV (Norme ISO 14040 et ISO 14044), incluant le cas échéant la réalisation d’une revue critique. En tout état de cause, IPC et EVEA ne sauraient reconnaître une quelconque responsabilité pour toute communication externe réalisée à partir des résultats issus de C3R'IMPACT.

Plus généralement, l’utilisation de ces résultats et toutes décisions prises sur la base des modélisations effectuées à l'aide de C3R'IMPACT sont de la seule et unique responsabilité de l’utilisateur.

Liens utiles

Support de l'outil : https://support.evea-conseil.net/

Pour en savoir plus sur la base de données Ecoinvent : https://ecoinvent.org/the-ecoinvent-database/

Pour en savoir plus sur le PEF (Product Environmental Footprint): https://green-business.ec.europa.eu/environmental-footprint-methods_en

et la méthode CFF : https://ec.europa.eu/environment/eussd/pdf/Webinar%20CFF%20Circular%20Footprint%20Formula_final-shown_8Oct2019.pdf

Pour en savoir plus sur le CT IPC : https://ct-ipc.com/

Pour en savoir plus sur EVEA : https://evea-conseil.com/fr

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